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ALLIÉS POUR ENTREPRENDRE
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Réaction de Patrick Seguin, Président de la CCI Bordeaux Gironde sur le changement du lieu d’amarrage des bateaux de croisières

Sans la réalisation d’une étude comparative, technique et financière, la CCI Bordeaux Gironde refuse d’adhérer à l’option envisagée de faire accoster les bateaux de croisière rive droite, en aval du pont Chaban Delmas d’ici 2030. Une décision non concertée et lourde de conséquences pour l’attractivité de la ville et le commerce bordelais. 
image actu bateaux de croisieres juillet 2024

Depuis près de 25 ans la CCI Bordeaux Gironde œuvre pour inscrire la Ville de Bordeaux, auprès des armateurs, comme destination de bateaux de croisière. L’enjeu ? Des retombées économiques conséquentes pour les commerces du centre-ville et l’ensemble des activités touristiques de Bordeaux et sa région. Des retombées qui pourraient être fortement réduites avec le projet de déplacer la zone d’amarrage des paquebots de croisière. Aujourd’hui située face à la Bourse Maritime, cet emplacement permet un accès rapide des croisiéristes au centre-ville. Déplacer ce lieu d’amarrage rive droite, en aval du pont levant rebattrait considérablement les cartes.

 

 

Une position forte

La CCI Bordeaux Gironde s’étonne ainsi de la position d’acteurs économiques locaux en faveur d’un déplacement du lieu d’amarrage, d’autant qu’aucune étude documentée ne vient attester cette option.

Patrick SEGUIN, président de la CCI, réclame ainsi que des études comparatives soient conduites : « Toute décision se doit être éclairée par des éléments tangibles permettant d’évaluer avantages, inconvénients et impact financier des 2 options : aménagement des quais actuels (électrification) ou déplacement des escales en aval du pont Chaban sur la rive droite ».  

 

 

Des retombées économiques menacées

En 2024, la saison des croisières ce sont 66 navires attendus, dont 39 à Bordeaux et 21 au Verdon, pour des dépenses estimées des passagers et membres d’équipage à 3,2 millions d’euros pour les commerces de la ville de Bordeaux (hors excursions). En 2023, près de 60 000 passagers ont ainsi fait escale à Bordeaux. 

 

 

Bordeaux, une escale atypique

Bordeaux est une escale atypique en raison de l’éloignement de la ville et de la nécessité de remonter le fleuve. Les armateurs plébiscitent cette destination qui permet d’accoster en cœur de ville. Un éloignement des escales pourrait remettre en question cette stratégie. Cet éloignement nécessite par ailleurs un maintien à quai plus long que sur les autres destinations (2 jours contre 24h habituellement), ce qui génère plus de dépenses sur le territoire.

 

 

Un impact limité sur l’environnement

Une étude réalisée par ATMO France, réseau national de surveillance de la qualité de l’air, conduite de février 2022 à février 2023 sur les quais de Bordeaux Centre, et dont les résultats ont été publiés en octobre 2023, vient conforter l’étude de 2018, et conclut que « l’impact des paquebots maritimes et fluviaux est faible sur la qualité de l’air dans les quartiers aux abords du port. Les émissions urbaines, notamment le trafic routier et le chauffage au bois, sont les principales sources de pollution auxquelles sont exposées les populations ». Par ailleurs, le port a accueilli, en 2023, plusieurs escales de navires avec des motorisations hybrides (Hurtigruten), ou fonctionnant avec des biocarburants (Ponant). 


 

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