Outre les retombées économiques positives, le site du Blayais répond à 65% des besoins en
électricité de la région. Ces quatre réacteurs produisent ainsi chacun 900 MW, soit la
consommation moyenne de 500 000 foyers.
Mais si la crise énergétique suscite un regain d’opinions positives en faveur de l’énergie
nucléaire, « le possible arrêt, dans les prochaines années, des quatre réacteurs de la centrale
du Blayais inquiète de plus en plus » explique Patrick Seguin, Président de la CCI Bordeaux
Gironde « Raison pour laquelle, en votant cette motion, nous souhaitons apporter le soutien
du monde économique à l’accueil de réacteurs de nouvelle génération qui garantiront une
énergie propre et décarbonée » reprend-il.
Alors que les sites retenus au sein du premier lot de six EPR2 devraient être attribués à Penly
en Normandie, Gravelines dans les Hauts-de-France et Bugey (ou Tricastin) dans la vallée du
Rhône, le site du Blayais ne peut être absent de cette feuille de route visant à une
indépendance énergétique dans ce contexte de tensions géopolitiques.
L’installation de deux réacteurs de type EPR 2 sur le site permettra également de préserver
notre attractivité économique et sociale. Les taxes et redevances aux collectivités territoriales
représentent plus de 70 millions d'euros de ressources financières annuelles. Et, environ
100 M€ d’euros d’achats de prestations sont réalisés chaque année, dont 30% en Gironde.
En cas de non-renouvellement du parc nucléaire sur le site du Blayais, il sera impossible pour
la région Nouvelle-Aquitaine d’atteindre ses objectifs de transition énergétique à 2025. En
matière d'approvisionnement, notre région affichera alors un important déficit énergétique qui
risquerait de fragiliser le renforcement de l’interconnexion avec la péninsule ibérique. Sans
compter les probables fermetures de commerces, d’écoles, de services publics...